COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.
VOYAGE U TOC \NTI I S-ARAGU \Y \. plus lent, ne présentant que de faibles cachoeiras peu nombreuses qm ne constituent pas un obstacle insurmontable à la navigation à vapeur. Nous traversons un joli saranzal ouvert, ou rien n'embarrasse la marche du canot, un saranzal disposant ses buissous en squares et ses allées et faisant penser à 1m jardin d'agrément. Des perroquets, des perruches criaillent dan les ~uissons, ~1 la cime desquels sont aussi perchées quelques aigreltes. Poursuivant le long de notre rive ganche inondée, toujours marécageuse, f:glise d e S. João do Araguaya. nous commençons à nous inquiéter, comme la nuit vient. Trouverons-nons un torrão? Une demi-heure, une heure, rien. Enfio nons voici à cinquante metres de la rive. Un beau•torrão de vingt-cinq centimetres au-dessus de l'eati et de viogt-cinq metres de longuenr, - dans un instant les tentes de campagne y seront dressées. Nous avons, parait-il, laissé dans le centre, entre ici et S. João (nous sommes au Furo dos Veados), une demi-donzaine d'habitations donnant un total d'une vingtaine d'habitants. Et c'est là tout l'avenir de I'Arao·uava: c'est , b v à cleux ou tr<?is kilometres en retra.it des rives, - noyées tout l'hiver, - qu'il
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