COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.

VOYAGE AU TO CANTI NS-"ARAGU YA. ferme nous rencontrons des courants assez forts ou même tr es vioJents : c'cst la cachoeira d' été do Secco de São João. La povoação de S, o JoÃo est tres ancienne. Le village a été fon<l é, dit-on , il y a soixante-dix ans environ, - ce qui explique l'existence de grandes capueras que l'on rencontre aux alentours du village jusqu'ú 2 ou 3 kilometres au moins . São João, bâti sur un petit plateau qui dominE; la riviere, parait, à 'premiere vue, devoir être tres sain. II y aurait cependant, parait-il , qnelqúes réserves à Une ru e de S. J oão do Araguaya. faire ú ce suj eL, la situation sanitaírê du lieu ayant à souffrir des émanations de quelques marais voisins dont l'écoulement dans l'Araguaya ne se fait pas ' dans de bonnes ·conditions. Jnconvénient que l'on rencon tre d 'ailleurs en tóut petit centre en <léveloppement, mais auquel il est facile d 'o~vier avec quelque travai! ~t un peu ·d 'intelligencc. On comple a~tuellement à São João une cinquantaine de maisons d'assez bonne construcLion ponr l'inté1·ieur, avec un e population totale d'environ 200 personnes, hommes, femmes et enfants. Dans les environs immédiats de São João , dàns de petites campinas ou dans de petít~ campos aetificiels, on peut compter, parait- il, environ 200 tê tes de bétail d'espece bovine, sans pad er cl' un troupeau, re lativemen t assez nombreux, de chevres et de moutons. li

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