COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.

·. 58 , , VOYAGE AU TOCANT1NS-ARAGUAYA. Le REBOJO DO ;MARANHÃO est rive Jroite, il n'esl dangereux que l'été. Le Funo DO MAnANI-Llo, t·ive gauche, qui sauverait d ' une partie de la cachoeira, est malheureusement, difficilement prati~a ble étant paF trop obstrué. La PEDRA DO MAn~NHio est une pointe de la rive gauche, en deçà du furo et sur la rive du grand canal de Ia r iviere ; c'est une énorme masse de roche encore en parlie émergée. 8. - La nuit n'a été que vent, orage et pluie. Comme on se réveille, la pluie tombe toujours fine, froide, pénétrante, monotone et triste sous le ciel gris. On va, par Ies buissons de Ia· rive gauche, poussant de la forquilha aux capueranas, s'accrochant du gancho à des touffes de palmiers. épineux poussés. p armi les buissons noyés qui bordent la lerre ferme . Partout les moustiques font rage. Par endroits la riviere libre apparait entre les branchages plus grêles. Un peu au-dessus du REBOJO no LounENÇÃo; maintenant pas <langereux, c'est, - pour nous -, la Sahida do Tauiry, - !'Entrada pour qui vient d'amont . .En amont du Tauiry et en ával de l'Estirão da Praia da Rainha· se truuve 1m petit village appelé Bocca do Tauiry - un hameau de cinq ~araques. Un peu en amont., rive droite, habitent à une petite distance, dit-on, dans les forêts centrales, des Indiens encore peu connus_, les GAv~õEs . On peut considérer qu'ici commenP-e une nouvelle section dn Tocantins.