COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.
54 VOYAGE AU TOCA T I N · - . H :\ C . Y .\. Le Rebojo: da Agua da Sa ij, de, calme ma in l nanl, esL dan c:r l ' té . n donne, 'me dit-on, à ce tourbillon le nom de « Ea u de a nl ' > par ·e que dans ce .{lehój~ fa ri viere pa rai t, un insta nt , remontet· son cour . Sa n s corn– prendre queUe r elation póuvai.t bien exister en t re ce tt pa1·ti ularit ' e t la ·an té des Tocaatiaos, j 'ai dú me contenter de celle expli ca ti on . A Ag~a da Saude ia riviere , pour ê tre libre d'il es centra l; .s -' t. n prés n ter mainten-aat que :qu·elques têles .de rochers ·à fl e ur d'eau, 1 arait fo r ro r u e enseada beaucoup plus grande qu'.elle n e l'es t én réa lité. En amoat d 'Ag~ de Saude, le canal, en tr e d es il s d e la ri , gau h e · ri n le des eaux rapides, -- violentes e t écumeuses . . Des nuages crevent sm· la rive o rienta le . On se nt ven ir d 'aborc.1 le ve n b précurseur des averses, puis · c'est un ;iminense écran de nua o-es qui d u l e va n t . . o . • vient sur no11s, pui:..; le nuage parait se d échirer e t se foii<lre e l to u ( se fa it gr is sombre at:1 cieI ·et sur lá. terre. · T~a .pluie,' dn1e, c r epite , ,e la p o te, clans Ia riv ie r e et aussi sur lé canot eí les cano tiers. : . Un peu plus lóin :u Á. sing_uli er .rapide longitudinaL çeste , à i:notre, ga 1;1ch · Ce rapide ne parait pas-avóir la. moiridre répercuss ion súr l es· rives . • Toút au-dess~s c0mmenée un · important à rclíipel composé d ' u ne douzain e cil'iles : l'Ilha da Cobra, l'Il.ha ·. dq Alexandre ; l'Ilha Pur akéc u a.ra l'flha Arana– cuara, _et ~'autres :qioi,ns-impor tan te_s . Ces iles sont assez r apl~~oehées ,de la rive droite dont tes rsepare ,l e, ·Furo du. Pixuna G d l'Ill â da Cobra . , ran e : e ntre 1 et l'Ilha do Ale~andre, é-'~st le Furo do Pi xuninho; entre !'Ilha 00 _Á}exan.dre et la rive· gàuehe, c'est .te canal rarincipal de la r· •, · r lY1ere. Entre Pilhá do Álex.andre et la terre ferme · 0 · · , '-' , . etit .rapide _ . , n a a 1rancl11r un P occasionné par un bane de rochers · épars enc . , g é s bane ' ore en p a rt1e erner ' , füinqué i.mv• pen -ea - amont d'un autre bane . . , t é rnergé a , . . , , continu celu1-la , e 1 metre au-àessus de 1 eau. Sur ·les 4 heures de )'apr es-midi, le ·soleil a] , d a 1 o-oe se , . . . , . . , ' )sent toute la journee , - ti .• montrer•, entortille dans des nuages gris ou .. . . fjlt· er qu une . . , • : . . Jaunes, ne la1ssant • r . tuwére,msa.ffisán te et. rw ra1semblable. Parfo• l 05 e t sans . . . . _ . . is ses rares ray ons b a n . 0 . chaleur v1e·nden t- se 3ouer s u1· la tolda d e · . . u·e hnbe · . lOtre 1ga f ité par11."ll JlO , · mouiUé qu'ils ne- sechernnt point em.coue . Jjarcation, . . . , au;1ourd ' hui Et l'efJJ. •· encomhrée de pet1tes lianes cassees d e fe . 11 · de 'fleür.s, ' ui es mortes, de baies et ·
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