COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.

/ VOYAG E A U - TO CANTI N S- A R AGUAYA_ 45 de la navigation à vapeur dans ces conrs d 'ean. Ce projet n'es t autre, en somme , que. celui qui a é té formulé ' un pe u plus haut. Il en differe toute fois sm~d eux points : ou vrir le canal, non dn Furo do Bacury, mais du Bacury même , e t ens11ite ouvrir un autre canal du port d'a va], dn Arre pendido jnsqu'à Areião, évitant les fot·Ls courants d't,m a val .dn port du Arre pendido. Dans l'é tat actuel des choses, Je chemin est à l'Arrependido. Aux eaux· basses e t moyennes, les emba rcations r emontent jusqu'au Porto do Arrepe~dido d'oú 011 pa sse les marchandises par terre jusqu'à José da Costa ; a ux grosses ~aux Ies embarcatio1is r emontent ie Furo do Arrependido d 'ou elles 'Passent dans le canal da Itaboca par le b as de !'Igarapé do Arrependido n'ayant ainsi à franchir que ]e R ebojo do Ananâs et la Ca choeira Gran de . 2 9. - ,1\1;on pilote ~taul arrivé hicr soir m'amenant, comme renfort, son fil s Piene e t deux jennes gens de sa maison, .Domingos_Vieira et João de BI"ito, 011· s'eQ va maintenant passer l'igarité e t poursuivre le plus ·rapidement poss ible. 1º' f e·Prier. - Nous partons ce matin de chez J-osé. da Costa. Nous allons passer le Rebojo do Bacury . 11 fout d écharget· comple tement l'igarit é pour passer le fameu x .Rebojo do· Bacury, encore plus redouté que celui du Guai'iba. Le seutier, rive occidentale, fait sud, sud-ouest. C'est une demi-heure de marche, apres quoi on arrive à !'Igarapé de Bacury. . \ L'Igarapé do Bacury parait important, il a une trentaine de m e tres · de largeur dans son COL~rs infériem·. On croit· qu ' il a un co·t,rs_é tendu. On a vu parail~e, l'anrrée _derniere, sur les bords de cet igarapé, des Jndiens in connus qui semblaient être d'inlentions pacifiques, mais avec · lesr1uels, la peur mutuelle ai ~lan t, on arri_va bie_ntôt à 'avoir des relations de fl eches à balles .... Dans fo soirée, les hagages ayant été transportés et l'igaritê ayant é té amenée au port, on pourra partir dema in pour poursuivre un voyage q.u e ne ralentir ont plus , hem~eusement, de nouveaux << passages d'Itaboca . >> 2. - Nous levon~ notre cámpement du borcl du Bacury pour poursuivre notre roule qui ne co~porte plus maintenant, parait-il, <le transit par terre au passage des cachoeiras, car Jes _eaux d 'hiver allant grossissa nt, 1a Cad1oeira· 1

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