COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.
42 VOYAGE AU TO CA TI .'-ARAG déambuler dans leu.rs loques de miséreux <lu haul e n bas du sentier c1u ' Ar,rependido, sans se repentir .... li passe aussi des gens d'une autre catégorie soc ial e. Vo'ic i, par exemple, M. Penna, conímerçant .du Alto Tocantins, auteur d'une < picada. » qui, du _Alto Tocantins, (d'Imperatriz), longe la riviere jusqu'à on point du moyen Tocantins ou elle traverse, ou doit traverser, pour att e ind're 1e Guamá à - un endroit ou cette riviere est encore accessible aux va pe u,rs . M . Penna, qui a neuf hommes d'équipage, en a du enrôler vingt-sept d egui Arumathe1.,rn : tout le reste ]ui a fondu dans les mains, vrais malades, paress ox', et ceux qu'effrayaient les perspectives de maladie et de mort q u'offrc ut1 long voyage d 'hiver .... M. Pen na est le propriétaire du sitio 0~1 lrnbite actue]lemen,L José da Costa : ,Les difficultéa du passage d'Itaboca sont la préoccupation cons t'~·o te ele tous ces voyageurs. II n 'es t pas rare d'enlendre pl'ésen ter, pour amélio1' er la Lrau– sítabilité d 'Itaboca, des projets plus ou moilils curieux, émaoant de ersonnes plus ou moins qualifiées pour jouer à l'ingénieur. De tous ces projels, celui qui me parait le pfos digne d'ê re pris eu considé– ration, tout au moins pour/ une é tude sérieuse, consistfn·aii t en. u n JJ? el!it 1iravl:,!Í l de canalisation qui pérmettrait, tout simplement, d'éviLer la presqlie totaliflé des dífférentes pancadas qui constituent le systeme c1 fa « Cachoei1·a da Itaboca. " II s'agirait de prendre une parlie de l'eau de r ·garapé, passablememf irnportant, du Bacury, -qui débouche en amont du « rebojo >> du même norn, à une petite distanée au-de~sus de la maison de José da Costa, 1oour l'arnener dans l'Igarapé _do Arrepen<lic.11.o qui, par suite, s'en trnuve.rait, à , volonté, <louble ou triplé-en débit, ainsi qúe fo Furo qui le co1atin1;1e. Dans Jeur cours inférieur, l'Igar npé_de Bacury et ngarapé · de Ar.t?ependido ne sont séparés que par un isthme de 2 kilometres environ, c'est cet ist11me qu'il s'agirait de creuser. On pourrai~, ·profitant <les eaux fournies par l' Jgarap é do Bacury et de 1'accroissement qu'elles dom1eraienrt: au Furo do Ari~ependido, continuer ce Furo jusqu'aux eaux libres d'en am.ont <l'Arei ão. Ce travai), qui serait tfa travail d ' une importance peu en rapport a v,ec les bénélices de la navi– gation actuelle des Tocantins-Araguáya, se comprendrait avec l'établ~ssement • /
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