COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.
40 VOYAG E AU TO CAN TI 1 S - AR AG,UA A. vapeurs de faible tirant d 'eau - conformément à ce q ue pourrai t . d_émontrer une étude minutieuse du canal) élablissant les fond s e t Jargeu rs m m1ma e t Ja ortant, à travers le pays des Indiens Caraj ás , d es no uveJles du p e ti t cen tre , : écemment créé, de Leopoldina, au presidio d e San la -Maria, d éjà e n déca.d ence . Le plus clair du commerce de la ligne é tait cons titué par le ravila ill emenl du presidio de Santa-Maria. L'enlreprise vivait <l e Ia s ubveo lio n du Gouverne– ment de Goyaz. sans apporter, au désert pa r couru) de béné:fice ap préciable. Puis il advint que les vapeurs eurent besoiin de r épara tion s , d e répara tions de plus en plus importantes et par suite difificiles e t délicates dans une région ou les ouvriers techniques nécessaires fai~aient défaut. L e Colonwo, pui s le !Vf ineiro furent obligés de cesser Ie service e t acFieveren t , i nutilisés, de se d é traqner au port, à Leopoldina. L'Araguaya) seu], conl_inue à fonct"onner , régulierement. Il fait un service rtous les deux mois, ponc tue ll ement, entre Leopoldiná et Santa-Maria\ service parfaitemeut sufüsant d 'ailleur~, eu égar<l aux besoins de la petite section comprise eabre la petite ville ruinée de L eopol– dina et le village de Santa-Maria à- moitié abandonné. _De ces différentes tentatives il ne reste clone aujourd'hui que Ia démons– tration) démonstration qui parait à peu pres complete, de Ia possibilité d 'établir, quand les eaux le permettent (c'est-à-dire ltiou1t au moins iJendant les mois <l'hiver), un service de ,navigation à vapeur entre Pmi' á et Leopoldina et même jusqu'à Porto-do-Rio-Grande, service qui pouirrait être fait par Ies peLiLs force des courarits d'étiage et de crue. Quand oh r éfl échit à l'exiguHé des dépenses q U1 'enlrainerait une telle étude et }; l'i~portance exceptionneJle des succes à en espé ~·er, il est permis de croire que le progressiste Par_á_ .désire quelque jour avoir les honneur~, en même temps que le profit, de cette éLude et de ceHe entreprise.. Tl e st cssentiel de se souvenir que, d'apres les pilotes de fa contrée, les seules diffiulltés sérieuses sont ' It 1 a a )oca. . Or, aux eaux les plus basses, on .a encare bi~n I metre de fond et) aux eaux moyennes, on sait qu' un vapem; a déjà remonte le courant. C'est chez José da Costa, un bon viel!lx negr~ établi au port 4'amonl dn r. Depois d écembr e 1896 ce 8 • · ervice n e fonc bionne plus.
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