COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.
VOYAGE AU :rocA JTINS -ARAGUAYA. 57 est nulle. Pour ne pas foire exception à Ja regle j'y prends éo-al ement la fi evr e un e fi evre bilieuse qui demande à. êtri ll•aitée av_ec mélhode :t rigue11r pendan; ptusieurs jonrs cons~cutifs. Le Furo do Art'ependido, quand il a_suftisami:nent d'eau, peut être remonié par les igarités jusqu'à l'igarapé . do Arrependido, igarapé à delta clont il constitue le bras septentrional. On évite ainsi les Cachoeil'as du canal d 'Jtaboca, jusqu 1 au Rebojo do Ananás exclnsivement, Toutefois l'Igarapé do 1\rrepeodido n_e se Lrou vant qu'à en~iron . 2 kil ometre1- dn Furo el e l'Tgarapé do Bamwy, un ca nal d 'environ 2 kilome tres constituant la voie sui van le : Fu1·0 do Arrependido, Igarapé do Arrependido, Canal, Furo· do Bacary - Igarapé do Bacury - c1·eusé entre le Porto do Ar~ependido et le confluent do Bacury, - sa rtverait de l_a presque totalité des Cachoeir~s da Itaboca, c'est-à-dire de tout ce que la fameuse ITAnocA présenie de redontàble. Le Camiinlw do A rrependt'do, p~r ou passent les marchandise:.;, les embar– cations passamt les cachoeiras à vide, esi un sen.tier ·d'e.nviron 3 kilome tres. Du port à l'endroit ou l'on trav~rse _l'Igarapé ori .passe quatre petites collines, puis on trouve sm le sentier, du côté de la riviere, un rocher appelé Pedra do Meio (<lu milieu) bien que ce rocher ne soit qu'au tiers du chemin, du port . à la maison de José da Costa ou il aboutit. Celle Pedra do il!feio a sa légende. Jadis, quand 1111 canotier, qui passait sa charge par le Caminho do Ane 1 1en– clido, posait son fatdeau · sui· la pierre pour ,se reposer uq instant, la pierre gémissait. Un prêtre vint, qui l'exorcisa. Rien n'y fit : la pierre gémissait toujours. C'est alors que quelqttun eut une inspiration : on creusa . sous la pierre; la pioche tomba dans un trou profond ou il y avait de l'argent caché . L'homme garda l'argent, mais fit dil'e d,es messes. Depuis, on peut poser ce qu'on vent sur la pierre, rien ne saurait plus !'a Çaire gémir. Apres la Pedra do Meio on passe enccire une c9lline , puis on coupe le brás principal de l'Igarapé do Arrependido large d'mie <lizaine de me lres avec r me tre d 'eau en cet ei1droit. Pres de là ~st un ,petit cimeti ere; ehcore nne colline; puis un canal à sec qúi paráit êt1~e un flt•oisie~e bras du d elta d e l'fga– rapé do Arrependido enfin une colline ehcore et l'on àrrive à la capuera, puis à la roça, enfio à la maison de José dá Cosla. Chez José da Costa on a déjà au-dessous de sói la partie la plus dangereusé
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