COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.

' . CHAPITRE IIJ Les CAcuonmAs DA IT~nocA. - Les trois cap.aux. - Cachoeiras du Canal da ltabo ca : Rebojo do Arrependido, Pancada do A rrependido, Tartarngueim , Pancada Tortinha, Cachoeira elo José Correa et ~ ancarla do Correiio , Rebojo do Nand, Cachoeira do Nand, Caclweira Gmnde , Rebojo do Bacury. - Caminho do Arrependido. - Jos é da Cos ta. - Les cachoeiras da Itaboca et du Tocantins~Araguaya remontées par ·la chaloupe à vapeur nº 2. - La navigation :t vapeu • sur la ~laute Araguaya. - Sitio de José da Costa. - Proj ets de canal de l'Iga~âi)/ ·o Ba<mry au port du Arrependido júsqu ',\ Areião. - Repris e du voyage avec du renfort. - L'lgarapé dn Bacury et ses Jndiens inconnus . - Furo do Gavião et Gorgulho de Pirocaba. - Bruits de cachoeiras et mirages olfactifs. - natelêíes endormis. - Estirão do Muricizal. - Riviere libre. - Tauiry Grande. 22 janvier. - Nous voici au pied des CAcHoEmAs DA 'ITABOCA. A c~lte époque de l'année, au commencerpent de l'hiver, il n'y a pas à s~nger à passer par le Canal do Capitaricuara dont les « rebojas >> sont tres forts; on H'y passe qne l' été, alors que le Canal da Itaboca est il sec et que Ie Capitaricuara ne présente plus guerê que des difficultés et des fatigues mais peu de dangers véritables. Il n'y a pas à songer à passei; par le Canal d; Inferno) le plus périlleux eles trois, dont les cachoeiras et les rebojos sont tellement redoutés que ni batelão ni montaria ne s'y aventure guere, ni biver ni été. C'est le Canal da ltaboca qui est le chemin d'hiver. En revanche, l'été) il sedie à tel point qu'il n'est plus, pendant qnelque temps, praticable sinon pour montarias ou même pour petites ubás. De ces trais canaux c'est, parait-il, le Canal do Inferno qui est le plus large. ltaboca et Ca pitaricuara sorit, dit-on, à peu pres ele même largeur, toutefois Capitaricuara-serail quelque peu plus étroit. 5

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