COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.

• VOYAGE AU TOCANTINS-ARAGUAY . Les maisons des deux Areiões sont gén~ralement assez petites, toutefois elles ont_trn peu moins l'air de paillotes .que les maisons d'Arumatheua. Beaucoup <l'enlre e1les s-ont passées à la . chaux et respirent un petit air de bien-être modesbe et de propreté qui m'a paru fait·e d_éfaut à Arumatheua. La petite église d 'Areião Novo (sous l'invocation de N.-S. <le Nazaretb, d'ott le nom qu'on donne parfois à la localité ), la petite église d'Areião Novo, avec sa pettle _ place publique propre et fleurie, est d'une coquetterie aimable et graciense. Pris séparément ou réunis, les deux villages jumeaux donnent la sensation de quelque chose qui i:1'es_Lpas malheureux et qui veut êlre joli. ~ C'est un village européen, tandis qu'~rumatheu·a ferait plutôt penser à quelque village annamitE ott l'on cherche involonlairement la demeure du mandarin parmi les taudis de paille qu'enserre la capuera remplaçant ici la jungle. _ De nombreuses iga!'i.tés aux ports des deux Areiões indiquen! une prospéri·té relative qui ne manquera pas d'aller croissant, Areião étant le véritable point d'attache du Tocantins marirtimé avec le Tocantins des cachoeiras, la station ou, descendant d'Ilaboca, on pomra, en tout temps, sur des vapeurs appropriés, · s'embarqüer pour Pará. En altendant le jour, peut-être moins lointain qu'il ne parait, ou le prnbleme de la navigation hivernale des cachoeira,s du Tocant.ins– Araguaya par des petits vapeurs sera enfin définitivement ré~olu, - au plus grand bénéfice du Pará et <'lu Brésil, - mais aussi <l'Areião.

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