COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.

VOYAGE AU TO CA TI .' -AR AGUAY \. qu'on y auraít découverte, mais la chose est encore trop nouvelle et trop eu étudiée pour que j'en parle autrement que c0mme cl'un fait quelconqu e à ci...Ler sans commentaires. ) Ces 9ombreuses ba1·aques de castanheiros que je constate depuis Alcobaç ne sont point l'apanage exclusif de la rive gauche, la rive <lroile, parait-il, en possede éga lement un gra.cd nombre. _ 18. ·- rous prenons de fort courants en amont de l'Igarrapé do Pimental– zinho. Parfois -ce sont des rapides - partiels dans un milieu de r ivie ·e qui fai t comme un trou : l' eau brusquemf.!nt descendan Le se tfralilge de blan che écume, puis toul à coup elle parait s'él€ver quelque peu pour asser par-dessas t 1 obstacle invisib]e. Tous ces violents co_ura óts colíllre [esquels nous essayons parfois de alter mais aú prix de trop grands efforts pour d e trop m édiocres résultat s, nous rejettent fatalement parmi les buissons de la 1·ive, OLL du moins, nous avançons, à force de tieer sur les ganchos et de pousser, s11r les fo1·quilhas. , . La maussade besogne se poursuit sous Ulíl ciel brouillé, b1·umeux, safo. La riviere, avec le? buissons 9ui émergent de s<?n lit, s'ê~end comme une grande plaine b]anchâlre avec de· petites haies sépm·ant de petits Iopins de terrc. La rive, aux végétations basses de buissons emmêlés <l' oú émergemt par e droils, couleur blanc de chaux, quelques pieds d'embai-ibas au_ feuillages pâles, la rive, toule marécageuse et completement inondée se d éroule, pendan des beures lentes, se poursuit inexorablement uniforme ipépuisable de monotonie er d'ennui. Parfois les petites iles inondées se pressent, se serrent,se joignent, et c' est le marais d'un côté et de l'~utre, et il semble qu'on navigue dans quelque étrnit écoulement d'une terre encore incompletement formcie. L' Igarapé Pucuruliy, un peu en amont de Ia Po_nta do Cocal, est un des igarapés iÍnportants d~ la ri~e gauche. Sa ] argeur au confluent est d'q1-:ie .quaraliltaine de metres environ. Les ramassenrs de. caslanllias expfoitent déjà le Pucuruky; ils y ont trois stations principales : Ia premiere en aval, Piranheira, est à trne dem i- _ journée de ·l'embouchure ;_la seconde, Porto ·do Povo, ,à un jour au-àessus de la prerniere; la troisiéme, Tres Pedras ú une deJ;11i-journée au-dessus de la seconde '... A une petite distance au-dessus de Tres Pedra.s on rencon lrerait II nc peemiere caeboeira en amont de laquelle figavapé en présentefait beaucou i) . .

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