COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.

236 VOYAGE A TO CANTI - S-ARAG UAY . décembre 1896 qu'il est suspendu ou abandonné. Depuis décembre 18gG, l'Araguaya, Je seul vapeur de la ligne qui soit encore en é tat de fonc– tionner reste au port à Leopoldina. , Ce service de la naviga tion à vapeur de l'Araguaya a passé par qual,re phases : I. - Couto de Magalhaens, alors Présid enl de Goyaz, créa le service, il y a une vingtaine d'années . II. - Le service fonctionna ensuite pour le compte c!u Gouvernement de Goyaz . III. - Le Gouvernemenl de Goyaz ayant mis le service en adjudication, ce fut Corrêa de Moraes qui fut le premier adjudicJtaire. IV. - A l'expira tion du contrat Corrêa de Moraes ce furent les freres Amorim (Luiz Guedes de Amorim Costa et Adolpho da Costa Amol'im) qui prirent le service à la date du 18 juin I 890. Ce service fonctionna régulierement jusqu'à la date récente de décembre 1896. Il parait que c'est sur la sub– vention du Gouvernement Fédérai à Goyaz qu'auraient été pris les 3o contos accordés à la ligne; la subvention fédérale ayant été :retirée , le service de la ligne cessait, ipso facto, de fonctionner. 'Bien que le service rég-lementaire ne füt que de Leopoldina à Santa Mária, deux voyages fur ent f aits jusqu' à Porto do Rio Grande par l' Araguaya qui aurait pu aisément, dit-on, remanter jusqu'à Macedina, sans trouver <l 'obstacles sérieux, Toutefois Porto do Rio Grande se trouvant sur la lign e du futur Clzemin de f er Central de Rio à Cuyabá, 011 pensa, avec raison, que le véritable terminus de la navigation à vapeur sur la Haute Araguaya était, logiquement, Porto do Rio Grande. Cette navigation de Leopoldina it Santa Maria était faite sans commerce. Ce n'était guere là qu'une li gne pour desservir un pres idio, le presidio de Santa Maria. Les soumissionnaiees ne , pouvai ent faire leur bénéfi ce qu 'e n s'appliquan t à ne pas dépensee la totalité d e 3o : ooo # ooo qu'ils touchaient pour leurs six voyages ann uels, Or, comme chaqne voyage ne revenait guere parait-il, qu'à 2 : 500 /j, la moitié de la subvention leur restait de béné– fice. On dit que, d 'abord, pour ne pas faire concurrence au commerce de Goyaz,

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