COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.

234 VOY GE \. U TOCA I TINS- \.RAGUAYA. Pt aussi pour les petits vapeurs. L'hiver on n 'y passe gueee , ca r ses r ebojos, alors, passent pour violents. Les cachoeiras du Canal do Capitaricnara sont, cl'aval en amont, au nombre de cinq : I. CACHOEIRA DA ENTRADA _; II. CACHOEIRA DAS T1rns PEDllAS; III. CACHOEIRA DAS TRES BoccAs; IY. T11AVE.~S,\.O GnANDE, qui vi<:>nt du Canal do Infemo; V. SAL 1'1NJJ0. • Ces cachoeiras présentent assez d'eau poue le passage à l'é tiage. Seul Saltinho n'offre-t-il, au fort de Ja sécheresse, qu'un fond un pe u insnffisant. On peut d ire, en substance, que pour la na vigation des igarités e t eles botes, et aussi pour la navigation à vapeur, le Canal do Inferno est. inutilisable en tout temps, le Canal da Itaboca est utilisable l'hiver et le Canal ele Capita– ricuara l'é té, - Capitaricuara éta nt inutilisabl e l'hiver, parce qu'il es t trop violent et trop périlleux, et Itaboca é tant inutilisable l'été, parce qu'il n'a pas assez d'eau. Il est à r emarquer que les trois canaux d'rtaboca présentent respectivement um~ certaine similitude avec les canaux correspóndan.ts de la Cachoeiea Grande do Araguaya : le Canal da Itaboca avec le Canal da Gamelleira, le Canal do Inferno avec ]e ü1nal Grande ou Canal elo Meio, e t le Canal de Capitaricuara avec le Ca nai de Mancl acarú. Si ele semhlables analogies í1 <l'aussi grnndes distances ne sont pas un cas fortuit, il serait intéressan t cl'en fonrnir l'expli– ca tion. En aval du groupe da Itaboca nous descendons Ie Rebojo elo Remansão, le Rebojo et le Rapide do Remansinlw, laissant à notre droite le Reboji11/w dq Chique/rãa accos té à la rive or ienlale; puis nous arrivons au dernier groupe de cachoe iras que présente lc Tocantins, le groupe qui comm ence. par ARAl'AllY, rive gauche, et. CuNoÁ, rive dro_ite, pour finir par GuARrnA, rive droiLe, CAPUE– llANA et CAPUERANfNIIA, rive ganche . L'cnsemhle de ces demiers travessões es t, en somme, plutôt médiocre. Ces travessões présentent beaucoup moins de danger que cenx mêmes de la Cachoeira Grande do Araguaya et infiniment moins que ce ux da Itaboca. Nous

RkJQdWJsaXNoZXIy MjU4NjU0