COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.

232 VOYAGE AU TOCA TI rs-AR \ G AYA. dieuses à la mode des ingénieurs : il veut, à la sécheresse, ét udier Je canal, déplacer quelques pierres et en hriser ú la mine qu elqu es autres, fort dange– r euses, situées aux angles des courants. La cachoeira ne sera pas supprimée mais elle aura perdu , à peu pres en tolalité, son caractere de cachoeira péril– leuse. Elle n e naufragera plus Jes igarités et les botes, - huit de ces embar– cations y ont é té hrisées déjà depuis notre passage en janvier! 17 . - J'ai sauté, nous avons sauté tous les deu x, les Cachoeiras du Canal <la Itaboca, toutes ces cachoeiras .... II parait que les patrons qui descendent forít rarement à ces cachoeiras l'honneur de les visiter ainsi, la sécurité du , chemin par terre Ieur paraissant préférable aux petiles satisfactions d'une vaine_ curiosité. Or, toutes ces cachoeiras descendues, il m'a semblé que, pour ce · qui est de la transitabilité des n euf grands travessões da Itaboca, non seule– ment pour les embarcations actuellement en usage, mais aussi pour des vapeurs appropriés, c'était encore en se bornant, tout simplement, à déplacer quelques pierres et à en faire sauter quelques autres qu 'on arriverait au résultat le meilleur, le plus prompl et le plus complet. Et il n'y a pas ú nier qu' une ' solution s'impose quand on songe que s'il n' y a eu, depuis notre passage ici en janvier, qne huit embarcations naufragées ou brisées au Canal da ltaboca, il est des années oú les naufrages sont plus fréquents, - sans parler des malh eureux cc barqueiros )) , dont nul registre mortuaire ne donne le compte, , qui ont brisé leur triste vie à·l'angle de la pierre traitresse qui les guettait ú quelque toumant de cataracte. Apres BACURY, tout d e suite en aval de José da Costa, la CACHOEIRA GRANDE, malgré son fort mouvement d'eau, se passe, so_us la barre expérimentée de mon pilote , Raymundo Teix eira, avec une aisance qni laisse à peine soup– çonner le danger. NANA, le REBOJO no NANA, ne sont qu'un jeu. La forte CACHOEIR Ano ConnEio est passée parle « des, ·o >) appe] é CAcHOEmA. DO Joio ConnEA. Le tumulte des eaux est tl'es fort, toutefois nous n'embar– quons même pas. ToHTINHA, TARTARnGUEIRA, ARREPEND IDO et REDOJO DO AnREPENDIDO se passent également sans incident. Pour toutes oes cachoeiras, d 'amont de la Cachoeira Grande ú aval <ht

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