COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.

250 VOYAGE AU TOCANTir S-ARAGUAY . stérile, niquel es campos qui s'étendent dans l'intérieur jusqu'au fail e de partage des eaux soient plus mauvais que ceux du Tocantins, mais les hasa rds dn peuplement en ont déc id é ainsi: le versant de l'Araguaya est presque cl ésert et c' es t dans le bassin du Tocantins qu'est la masse de la populatión de Goyaz. La rive paraense de l'Araguaya est plus déseete encore, puisque de São João à l'agglomération de la Barreira, le désert es t peesque absolu. Cependànt . l'agglomét·al ion de la Barreira est un commencement d'une assez grande importance e t du meilleur augure pour l'avenir. Le coufant d'immigra tion é tabli du Rio do Sommo e t du sertão de .Boa Vista vers les Campos Paraenses des Cayapós ne peut avoir qu'un excellent résultat pour ces populations Tocan– tinas, qui trouveront sous J'égide du Pará, pour leur développement écono– mique, el es facilités qu'elles ne sauraient avoit· avec Goyaz. Au-dess us de S. João, nous r eprenons le Tocantins. Dans cette riviere, la crue es t actuellement b ea ucoup moins forte que dans l' Araguaya. De plus, les ea ux de crue de l'Aà,gua ya n' é tant pas encore an·ivées jusqu'i ci, nons ne tardons pas à naviguer dans eles ea ux plus basses que cellesque nous avons eues à la mont ée . An pedral de São João nous avons constaté une différence en moins d 'eoviron 1 metre dans Ie niveau des eaux. Pour cette raison, le Travessão do Secco de São João était plus fort qu'à la montée, sans être autre c hose qu'un rapide mo) en. r5. - Ayant dormi à une plage en aval de ·s. João, nous poursUlvons ce matin ava nt le jour. No tre plage, découverte e t déjà haute, se continue en aval par d'autres plages à sa ranzaes également découverts. Aprês un arret de 15 minutes au Burgo, nous arri vons, à 7 heures du sou·, à '1a Praia da Rainha déjà haute, par ehdroits, de pres de 2 metres. r6. - Nous entrons d ans le Tauiry ou les rél'ré_cissemenl.s des cc fechos >> recommencent. No us en trons dans les rapicles. Celui el e la Pedra elo Maranlufo, ass':'z fort, est déjà derriere nous. Sous un ciel nébuleux, nous allons descendant ce Tau·ry OLt la pluie toujours tombe ou menace . Les plages déc:ouvrent. La riviere es t à env1ron 2 metres au-dessous de son niveau ele février.

RkJQdWJsaXNoZXIy MjU4NjU0