COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.

228 VOYAGB U TOCA. 1 T II S-ARAGUAYA. Le 6° TraCJessão semble ê tre la reproduc tion du cinquieme. Le i Trcwessão est médiocre . Le 8" TraCJessão , dans un saranzal clair, es t faibl e. Dans l' ensembl e, la Cach oe ira Grande forme 11011 un rapide mais un e << cachoeira.' » véritable. C'es t la plus fo r te de l'Araguaya . Toutefoi s ce ne serait qu ' uoe cachoeira qui n e serait point appelée ,, grand e ,, dans le Xingú ou le Tapajoz . 1[, . - A cinq hem~es du matin, ayant passé, comme les précédentes, la nuit à descend re la riviere au fil de l'eau, nous arrivons à l'Hha da Sapucaya . C'est un peu en avant de cette íle qu 'on trouvera les troupeaux de b reufs de la terre de Goyaz pour celle de Pará . _Le chemin par terre qú.i commence en face de n. de Sapucaya aboutit dans le bas du Tocantins) en aval d 'Arumatheua au point appelé Tapépucú, en fa ce de la pointe ele cima ele l'Ilha do Ja tahy , po int oú, ch é!que année, un vapeur va recevoir les bre ufs , en bas du Travessão dos Pa tos . Ce CHE:.\HN DE LA SAP UCAYA A TAPÉP ucu es t un chemin publi c, ouvert gratui lemen t à lous. II est propr ié té de l'État comme l'Estrada Velha , entre Ie Tucur uhy e t l'Ambé, au Xingú. Ce chemin - sentier de hétai! - est connu à Arama theua et dans Ie Bas Tocantins sous le nom de « Caminho dos Bois > . La presque to talité des breufs envoyés sur Pará par le nor~ de Goyaz et le sud de Maranhão passe pa r Ià. Ce soir, no us sommes ,à S. João d 'Araguaya , d 'ou, apres une rapide visite, nous poursuivons vers Par á , laissant <l erriere nous l' Araguaya et Goyaz, qui fin issent tous les 9eux par ce tte la titude. La par tie septentrionale de l 'État de Goyaz , que nous longeons depuis tant de jours déjà, est la part ie Ia plus r iche de cet État. C'es t Ie Goyaz Paraense) qui s'é tend sur le Tocantins jusqu'à Porto Nacional e l sur l'Araguaya jusqu 'à la hauteur du confluen l d u Tapirapé. Tout le_commerce de ce tte par tie de l'État se fait a vec la ville de Pará, q ui es t la vraie capitale économjque du Goyaz septentrional. La population se compose, dit-on, presque exclu sivemen t de bl ancs, v ieux Goyanos OLl émigra n ts ven us de Mara nhão, ele Pia nhy ou/de la Bahia. Ce tte population s'adonne exclusivemen t à l'é levage e t à l' í'lgr icnlture. Au sud de Porto Naci0nal et de la la tit ude d u confluent du Tapirapé , Ie