COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.

226 VOY GE AU TO CA 1 TI NS -AR \ GUAYA. couloir en couloir, passa nt) apres un « fecho » , un autre, elle arrive à la Cachoeira dos Mar tyrios. Le Jong de l'éteoit couloir au x étranglemenls successifs, les cbaines de montag~1es sont_ ininterrompues et paraissent doubles de chaque côté. Quel– ques-unes de ces montagnes, un peu obliques sur la riviere, paraissent se reli~r ·entre elles par des cirques aux pentes abruples, dess1~a nt <les <lemi- ' cercles évasés. Dans ce tte région_les IIíontagnes sont plus fortes, rive paraense, ou ell e=:s· pro1ongent vers le nord l'arrête orienta1e du Plateau des Campos Cayapós. La ·CACHOEIRA nos MAnTYRIO s est un peu plus forte qu' à Ia mon tée : les mux ont baissé . Le Travesstio de Cima es t médiocre; ]e Travesscio do Meio) a ec son Rebojo, est médiocre rnns être négligeable) le Tra1,Jcssüo de Baixo es l un peu plus fort. L'Ilha dos Martyrios, le long de laquelle se produit le Travessão de Baixo, l'Ilha dos Métrtyrios ti en t le milieu de la riviere. Elle es t précédée, en amont, cl'un bane de roches nues et d'un bane de sable planté d'une haie. En face, rive gauche) sur le flanc d'une petite rnontagn~ abruple, un petit campo jaune- vert pnrtagé en deux moitiés égales pai· une petite dépression longitu– <linale semée de broussai1les. De hautes crê tes demi-boisées s'étagent en retrait <les mornes du premier plan. L'Ilba dos Martyrios) en aval, es l campo broussailleux. Rive clroite, par le travers de la poiote de l'il e; un bane de roches, máinténant dehors ; fait un rapide qui 'támine le Travessão de Baixo, en face de rochers broussailleux continuant file en aval. · Encore un · rebojo en ·· aval et nous sornmes tout à fait en d ehors de la • cachoe irà. Les_montagnes de · la rive paraense offrent au premier plan des forêts de palmiers, qui égayeo t le ·paysage uí1 peu sévere de ces « fe chos ». Au second p lan ce soút de maigres Yégé talions de campos, avec des a ffl eurements de roches hJanches. Par endro il s, à mi-côte ou plus pres ele la ligne de faite, des éhoulements à pie, dessinant comme des chemi ns de ropde au pied de remparts en ru ines. Du sommet de ces montagnes , les gens de São José ont vu, au delà cl'unc ,

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