COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.

VOYAGE AU TO C NTINS_-AR \GU 1 \. JVfarlyrios, s'étendraient sur des plateaux qui se poursuivraient ju qu'~ 1 environ 3o ou [~o kilometres en ligne droite de la rive de l'Aragua •a. Là commenc rait l::r forêt, de profondeur inconmie, dans laqüelle coule le bt·as sucl de l'Itacayuna, la riviere· Uó des · Cayapós. Celle forêt serait supportée par une sorte de soubassement rocheux immense qui, sur de trei grande. étendues, s'éleverait ' brusquement au-dessus du campo par une paroi rochease à pie formant une muraille continue, atteignànt jus·qu'à cinq fois hauteur d'homme. r 3. - En aval du Remünso dos Botos, la CAr.RErRA CO;\IPRIDA n'est pa · Santa l\foria primiLive, l'église et le fort. completement convet·te. Le rapide, qui n'est pas dangereux, est comme • disséminé, dispersé sur plusieurs points mal reliés entre enx. Jusqu_'à São José, les montagne&, rive paraense, sont de végétation rare et maigre avec de petits espaces de campo libre. ·Le Fechó de São José est un des plus curieux spécimens des étranglements successirs de l'At~o·uaya dans cette -p- artie de son cours. Une montagne · en 5 º • amont, en aval une montagne plus · forte à contre-biais, entre les deux passes I' Araguaya, phis étroite ici, semble-t-il, qu'au Fecho du Tapirapé. Apres une heure d'ari'êtà São José, nous reprenons notre route. L' « e1i1seada » en aval de São José s'arrondit, dans son exiguité velative, dans le cercle eles monlagnes que l'entourent. La riviere toume ensuite assez brusque111ent du côté gauche et, rétrécie, eontinue à dévaler dans· un étroit éoulo!!f, entre de petites montngnes. Et de ! l l 9

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