COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.

- _,. ,. 224 VOYAGE AU TOCANTINS-ARAGUAYA. 10. - Ce soir, à six heures, nous passo~s le Travessão Joncon, qm com– mencc à découvri r, \ 1 r. - Nous nous réveillôns dans l'Estirão <las Andorinlias au couche1· du ' ' soleil nous achevons l'Eslirão da Primeira Aldeia et au commencement de la . ' "' nuit nou~ passons la petite Cachoeira de Itai'pava. 12. - Ce rnatin nous arrivons à Chambioá. M. Chrysostome, qui a été photographe à Goyaz avant de commander le Presidio de Charnbioú, me · 1:emet, pour mon volume, une demi-douzaine <le clich~s concernani la région entre Leopoldina el Santa Maria, nolamment la flo.llille de l' Araguaya à Leopoldina et Santa Maria Nova dans son état primitif. En aval de Chambioá, la CACHOEIRA DE SÃo MIGUEL est maintenant d'un fol't mouvemcnt d'eau,, lolltefois le dénivellement est médiocre. Au Fecho de Chambioá, en aval de Ia Cachoeira de São Miguel, la riviere resserrée parles rnontagnes de la rive gauche ne parait guere plus large qu'au Fecho do Tapirapé. Une autre rnontagne quí s'étend à l' extrémité aval d'un court estirão en bas du « fecho >> donne la sensation que la riviere coule au fond d'un étroit défilé en contre-Las. · Dans cette région, Ia riviere coule de « fecho >> en « fecho ». Un de ces cc fechos >> les plus sensibles est celui de Remanso dos Bolos. Là une pointe de rochers qui s'avance de la rive gauche vers la montagne de la rive droite, produit un étra~glement tel que, J'été, le canal par ou passe toute l'eau de la riviere est l~tréci, parait-il, à moins ,çlc 20 rnetres. Bien qu'il ne soit qué trois hem·es de l'apres-midi~ nou_s nous a•rrêtons au sitio du Remanso dos Bolos, deux de mes canotiers, João et Raymundinho, ayant Jà leur vieux pere. Les campos de la rive paraense, un moment inlerrompus par la grande forêt, dite d'Ita1pava, recommencent, à Remanso dos Bolos, à paraitre sur la rive et de là se poUFsuivent ju::iqu;à Ia Cachoeira dos Martyrios. Sur le hord de la riviere, ces campos sont un peu « serrados », e'est-à~dire €ntre– rnêlés d'arbustes, mais, dans l'intérieur, il paL'aih qu'ils sont d'excellen~e qualité • . D'aprês ce que racontent les.gens de la région, les campos, à la hautem· .de

RkJQdWJsaXNoZXIy MjU4NjU0