COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.
210 VO,YAGE A,U '·TOCANTI S-ARAGUAYA. ' . . Les CARAÓs, au .Màn~el Alves_ Gra~d e (Goyaz et Manmhão) , Indi ens à h o toque, parlent, le fait parai t p ro uvé , à peu pres exactemen t la même Jangue que les Cayapós d'enlre Araguaya e t_ .Xingú . Les CANELLos, au nord- es t des Caraós (Marauhão) ; les GAVIÕES 1 sur la r ive droite de l'Araguaya et du Tocan– ti ns, dans les forê ts de l'intérieur, à peu Rres depuis Imperatriz jusqn'à la Praia Alta (Mara nhão et _Par á) sont aussi de la famili e Çaya pó . Canellos et Cara6s habitaient primitivement ensemble et ne formaient qu'une seule lribu. C'est assez récemment, du temps d'un certain colonel Tito, leur chef, qu 'ils se son t séparés . Un ensembl·e de renseignements sérieux permet d'affirmer que s' ils ne parl~nt pa~ absolument Jamême langue, les Caraós se coniprennent avec les Gaviões sa ns b ea ucoup de di ffic ultés, et, par suite, avec les Caya pós. En tre le Tocan tin s et le Grajahú, dans la Serra da Cin ta e t la Sel'ra do Negro, vivent des CAYAPós , pen connus, et des _AcnoÁs paraissa nt appartenir à Ja même familie ethnique Cayapó. A l'est des Acroás e t de 'ces Cayapós s'é tendent, dans le Maranhão occidenta l jusqu'à une petite distance de la mer, et dans le P t1.t'â eJ.u s udaêsl 7 d a n s la p ar tiê supériêuN~ dn b nssin th t G urupy , les Jndi €l n s appelés T1MDIRAS e t GAMEl,LAS, Ind iens à d isques labiaux, que l'on cro it aussi apparLen. íP l1 la mêrrrn fümillBque lBs Cayapó§, Ccs hu it tri b as cónsti t uet·ai ent u 11 s-•·o upe , peu comptw t, tl es t Vl'll Í , m a is présentant cependant une ' indL1hitable un ité li ngu istique. Un troisieme groupé de tribus de familie Cayapó, Ie GnouPu: nu sun-EST, peut ê tre constitué avec les qua tre tribns suivantes qui vivent <ln Rio do Somno au Pa ranahy,b a, des Caya pós du sud , aux Cayapós d u nord par Ja r égion d ê l'Est : le s Clu!rentes , les Cluwantes , les Clú crirebas e t les Coroados . Les Chavantes et les Ché;entes sont, ou ont é té , les tr ibus les plus impor– tantes de ce groupe. Les CHÉRENTES habitent dans la région du Rio do Somno , ou ils sont r épar tis en 7 aldeias , 5 sur la r ive ga uche du Tocantins et 2 sur 1 , L l!s ~rtHilll!s ·6ãH€s i &rtl!iH, ffgt!trãl €ffii'iH ANiêatli tfü OtwltJes; li! !1100 tt Gn"il:íeg n EÍ<ll'Íb rive droite 1 li T ucnr1°1,l11n, Io mot (( Árnon tie >l , rive g11 uche: Of, en eei endrnít. il n'y a }Jíl3 rl'lmli6"8 ~Uf líl 1:i n; f;!i1.,cb c J i, 8 T õdll rJLttls, Mois ge q ui re nd oe u e cnour p iqu a ntc '. o'cst qn ~ cn langt'. e .cºt 'PÓ º.º P'.'r suÍLe Pn Cnvíão, comme J itn s la 11lupart des glrlas àe oo tta fam 11!a, aPaPnli mi fll 1 (10r,t1 a1gn1fit1 1 íl JI n Y en a pa s. » On se r eprésen te la scene : << Y a-t-il <l es ln<licns ící, :d-ve d ro íLú r - 1,cs C~1viôeH, - 1•'._t fo i, • , J ? Ar~catiº C' 0 st un e seule tríbu? Un e seule. » - Et ou nura écnt : Aracat1s ou r 11·e 13auc1c . - " . - , · Gaviões . I , ,,
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