COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.

) ~ ). . 206 VOYAGE· 'AU,, TQC AN TI S -ARAGUAYA. de la Pedra Secca et non loin de Rio Fresco; e t ce ife des Purucanís, également · à 15o kilome tres de l'Araguaya e t roo des _Cay::ipós, dans les plateaux, _ probablement . hoisés , mais limitrophes el es Campos Geraes, plateaux ou l'Itacayuna, le Pacaj á de PortP, f, Je Uanapú e t le Pacaj á do Xingú prendraient probablement leu1.·s so urces, - so it dans les Ca~pos so it dans Ies hauts platea ux hoisés qu i Jimiteraient les campos du cót~ du nord. Les - Cayapós disent que, primitivement) les quatre groupes actuels ne formaient qu'une seul e tribu parlant la même langne) et que ce sont des dissen- - sions intestines qu_i amenercnt Ia primiti ve grande tribu ú se fractionner en quatre secti'ons. ~es Cayapós proprement dits sont répartis, en presque totalité, entee trais a ldeias qui comptent ensemble environ 1 5 00 personnes . Ces trois aldeias sont . du sud au nord, · !'aldeia Pequena, chefs Becca et Fonlom·a avec 26 casas et 2 5 0 hahitants, celle de João Gongri, avec 5 2 casas et 5 00 habitants, celle .de . Aminti t, en viron 80 casas et 750 habitan ts. En plus de ce total, il faut compter Pacaranty qui v il au Chi cão avec les Cayapós Domingos, João Raymundo et une dizaine dé personnes; et cc· !'Aldeia Fechada >) an ,suj et de (aquelle on n'a aucun renseignement précis. D'apres les chefs Cayapós) Ie groupe des Gorotirés e_t le groupe des Pumcarús seraient chacun à peu pres aussi important que le groupe eles Cayapós propre– ment dits; quant au groupe des Chicris, il représenterait à peine la moiti é d'un des autres groupes) - ce qui nous donnerait la sta~istique approximative suivante : Cayapós : 1 500; Purucarús: 1 500; Gorolirés : 1 500; Chicris: 500; total général des quatre g_roupes Caya.pós : 5 ooo. - J'avoue, toutefois, <JUe ce total me parait, jusqu 'à plus ample informé, une rareté presque jamais ren– contrée parmi les lribus amazoniennes. Toutefoi s la statistique positive de !'Aldeia de João Gongri, aldeia ou le ' . p. Gil a compté ]ui -même, ·un à un , ou à peu pres, les enfants qn'on avait , t , Le vieil Amin ti vient de mo t;rir. Les Cayap6s d isent qu'il était si ,,ieux qu e ses ch eveúx étai ent_ blancs. Son su ccesseur s'appell.e Moké . Cette aldeia d e Amioti n 'avait pas vo uln entrer en rel ation s avec les · civilísés . II fa ut espér er qu 'avcc le nouvea u chef cela change ra. C.'est cette ald eia de Aminti qui aur;it un sentier qui ab outira it .a u conflu ent du Rib eirão das Andorinhas eo. p assa nt par un e mys térieu~e c A.Ide ia Fecli;Lda », au tre aldeia fc rmée non seul ement au x civilisés , mais aussi à Ja plupart el es Cayap6s .

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