COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.
196 VOYAGE AU TOCANTI NS- ARAGUAYA. fut jadis le plus fameux. Chaque jo~~· resserrés ·dans Jeurs << réserves >> par l'active colonisation Paulí'l,ta,.. J~s Ciiyapós de ce gl'oupe, ayant peut-être déjà leurs .relations coupées avec ceu·x du Rio Pardo comme les Cayapós du Rio Pardo ont leurs relations coupées · avec ceux d'entre Aràguaya el Xingú, les Cayapós « Paulistas » sont menacés <l'u·r'le prochaine extinction.- Elle est déjà hien loin dans l'histoire des Cayapós, cette date pourtai~t relativement réc,ente ( 1 807) oú la premiere pierre de la future cité aujour- / d'hui florissante d'Uberaba fut posée dans les campos du Triangulo Mineiro, entre le Rio Grande aú sud et le Paranahyba au noyd, au milieu des aldeias, alors maiLresses des pays. La colonisa tion Paulista a fondu les aldeias ' ' ' , . dispersées, éteintes en plus grande parlie, assimilées aussi un peu par Ia forte race de São Pau\o. Ainsi sans doute, dans un délai . peut-être bref, l'action paraerise aussi forte , mais plus douce, plus liante, fusio11~<:H·o- taelle les Cn_yupós d' entre d 'Araguaya et Xingú clans les élémenÚ; constitutifs de l~ famille et de la civilisation ·-amazoniennes. Les deux groupes Cayapós d'entre Tié t.é e t Parannpnn ema e t du Rio Pardo _ ont-ils eu autrefois des relations avec le groupe Cayapó d'entre Araguaya et Xingú, groupe l~ngtemps inconnu, aujourd'hui le plus imp?rlant? II est rationnel de l"admettre; toutefois, à ma connaissance du moins, his– toire, tradition, légeríde, tout est, . a ce sujet, silenee, ténebres ou con– fusion. La premiere fois, je cro1s, qu'il a été parJé des CAYAPós ou Nono ou CAYAPÓs PARAE l'1SES, ce fut vers 1859; par le P. Francisco, de l'Ovdre des Capucins. Le P. Francisco, chargé de fonder la Mission de Santa Maria (Santa Maria Nova) eut à parler des Cayapós de la Moyenne Araguaya à propos dri massacre qu'ils firent des Carajás, à File, depuis appelée Ilha ela Mortand~de, un peu en aval de Santa Maria Nova. Ce fait est relaté, le nom des Cayapós de l' Araguaya est cité dans Jes documents officiels de Goyaz et des Missions, do~umenls, il est vrai, que je n'ai pu consulter direcl.ement et que je ne cite que cc de seconde main )) . Les Cayapós avaient alors une aldeia sur la _rive Paraense, en face de Santa Maria Nova. Apres l'affaire de l'llha « da Mor– tandad e ,> , ils abandonn êrent leur aldei~1 de la ri ve ganche et peu ú peu se J · '
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