COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.
\ OY GE Afil TOCA .TINS-ARAGUAYA.. cencl la rivi ere et s'en va chercher <ln ·lravail ailleurs pour la saison d'été. Rien ne l'attache à la terre « tocantina_ » OLl ne sauraient le séduire les maigres gains qn'il y fait. · C'est tout au plus, '<l'ailleurs, si les « castanhaes » sont considérés comme propriétés particulie1Fes. Le castanheiro se choisit bien son -<<- point de cas– tanhas )) ot1 il constrnit sa rnodeste baraq1.'le, mais parfois le castanheiro, à la Aruma~heua, la graude rue, partie n~rd. fin de la' récolte, brâle sa bicoque pour en purifiez: l' emplacement ou il élevera une aut1·e paill~te l'a111née suivante, à 1 moilils que quelque autre castanheiro ne soit venu s'y installer avant lui, auquel cas il est rare qu'il y ait con.füt. Un castanhal ou un autrie, c'est la même misere pour ie castanheiro toujours ofoligé de vendre à eles prix peu rémnnérateurs sa récolte,- qui lui servira à payer les vivres et les vêtemenls qu'il .a achetés à erédi_t et fort cher aux com~erçanls d' Arumatheua et du 13as Tocantins, qu.i, en raisÓn des aléas de lelH' trafic, tarifent à gros bénéfices les marchand~ses qu'ils ont achetées à Pará. Tous ces commerçanls sont loin de faire fortune el tous ces ramasseurs. BlB i 1_:-. f ' ,\ B~IG. Eou ~ 1 ·.) .;, n)MES li Q·O_ DA 1•. ZO !'II A. Ãt~IA
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