COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.
1 ' VOYAGE U TOCA TI ._ - R G YA. 1 7 indusll'ieux que possihle. LeUL' (< siqguliere dextérité à la manreuvre- des canols », qui a fait croire que << ce sont probablement des Carajás que les voyageurs <ln Brésil occidental désignaient autrefois par ]e nom de Canoeiros», cette dextérité n'a aujourd'hui rien qui dépasse ou même qni atteigne celle des- civilisés de la région; les Carajás << restés indépendants » qui <e se distin- Lut.te ·Cal'ajá. guent honorablement des autres peuplades et de leurs visiteurs blancs », qui cc ne s'abaissent pas à ruser et à mentir ", qui sont à oe point ·« rigides obser– vateurs de ]a foi conj ugale )) qu'ils ,e on t institué m1 mari ,des veuves ~>, ces Carajás sont)es Carajás du passé, comrpe ces Clrnmbioás cc moins purs par suite des no~breux croisements avec des fem:aies Cayapós et de la fréquente acloption d'enfants captifs >>. Bepuis que les Cayapós ont massacré, à l'Jlha da Mortandade, un bon nombre de Carajás, ces Indiens s'abstiennent de conquérir sur leu•rs voisins des femmês ou eles enfants. Ces Carajás industt·ieux, sportsmen, chevaleresques, cbastes, •béro1ques, ne sont plus. Les Carajás d'aujou,rd'btii ont succédé é'.t ceux-fo comme Ja nuit succede au jour. ..
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