COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.

VOYAG E AU TO CA TI S- R GU ~y . 167 varej ão. Les saranzaes de la plage deviennent de plus en plus clail'semés, pui cessent et, en amont de l'ile, la riviere, libre, s'élargit à plus de 5 00 metre . Apres avoir tué un veado dans les campos voisins, nous poursui vons lon– geant toujours la prairie que ne nous cachent qu'imparfaitement l'é troi te hordure boisée et les cambrouzes. En amont de l'Igarapé Tantéyó, qm est rive pamense, commencent de grands saranzaes, végétations de plages découvertes l'été . Un saranzal succede f · 1· ,· · .. \ ..... 1 ,, \. ..::-'.,.v-""""" - - . ,,.. . Village d e Tnmauacií. à l'autre et •entre ces saranzaes, par endl'Oits, la récente haisse des eaux laisse ' ' voir la plage, parfois à nu, parfois couverte d'herbe des prés. Enti·e tous ces différents banes de saranzaes, la plupart des canaux sont libres maintenant, l'été toutes ces plages sont dehors élevant de grandes il es au-dessus des eaux de l'é tiage. Poursuivai'Jl à la vara sur les campo3 noyés de la rive paraense, nous repre– nons la ri viei;e en aval du Fur~ ge Pedras. Nous prenons par le canal de rive gauehe; en d~scendaiilt nous piendrons par lc canal de rivc droite qui est Ie Furo de Pedras; une trainée d'iles allon~ées partagent en cet endroit la riviere en deux canaux à peu pres d' égale importance. A peu pres à la pointe aval de ces iles nous sommes accostés par une ubà Carajá qui a p~ur patroa un Indien nu comme un ver, couché toul de solíl

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