COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.

VOYAGE _D TOCA TI - RAG U YA. 155 si l'oQ. n'était informé. II parait que parfois, rarement il est vrai, on a tué des pirarucús dans ce lac qui est assez vaste. En amont de la bouche du lac ]e campo cesse sur la rive qui devient-inondée et marécageuse. L'eau court avec une g·rande force le long de cette rive noyée. Un pen plus loin !e campo reparait à travers l'étroite bordure boisée. · · Les grandes iles au-dessus de la Baneira, vues d'aval, donoent ]a sensation -~ -- ____r- ': ()'-,w~ i ----< ~> i" i _/ . .. ~ ;.~ _;. ·-· • ,✓:;J;JP, ; Campemcnt Cara já 1t la Barreira. · d'une riviere immense, d'une largeur índéterminée. La poussée des eaux est violente dans les canaux entre ,les iles. Le Najá, rive gaucbe, à une petite distance au-dessus de la Barreira; a son embouchure bordée de fot·êts, mais ie campo recommence tout de suite au sud. Le confluent du Najá est au milieu de terres basses q1ai sont maintenant à peu pres aussi noyé; s que celles de la Barreira. Une case de fazendeiro dans le campo, rive sud, a dó. être évacuée : le campo, en cet endroit, a encare 1 metre d'eau. Toute cette région du confluent <ln Najá, ou le P. Gil a.vait eu un instant l'idée de transporter la Barreira pour établir le village en un ei1droit plus élevé, toute la région cln Najá est exactement dans les mêmes conditions hyp·sométriques que la Barreira. Dans toute oeLte partie de

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