COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.

VOYAGE AU- TÇ)CANTI JS-ARAGUAY 155 son -bétail deviennent des labeurs humiliants. Celui qui amenera cette popu– Jation de l'intérienr, Jaborieuse, probe, intelligente, mais un peu « désP-m– parée ))' celui qui amenera ]e sertão à une saine pratique économique, à la vraie compréhension de ses intérêts, - celui-là aura rendu à l' Amazooie Je plus grand service qu'i.l soit actueJlement possible de lui remire , L'Amazonie n'a point seulement pour richess_e des produits industrieis d'nne Serra do TaüéLÚ. demamde qui peut n'être que toute momen– taµée, comme 'le caoutchouc et la mangaba; elle possede, en grande abondance, ces cc pâturages et lahourages ,,, l'&squels, selon l'expression d'un grand ministre, sont cc les véritables mines et trésors <ln Pérou )) , Les prairies naturelles, les campos comme on dit ici, ne se mo11trent guere· dans le Bas Tocantins, - du moins à ce q~1'00 en sait, - que dans la r ég-ion immécliatement au sud ou au sud-ouest d'Arumatheua , mais dans la r égion proprement dite de l'Araguaya ils s' étende.nt sur d'immenses é tenclues. Des ici ils commencent à accoster la grande riviere. Les voici, jaunes , bril– lant devant nous aux rayons du soleil du matin, s'étero.dant de terrasse en ter– rasse sur Ies plateaux qui dominent !'Enseada do Tai:tétú. Par endroil s le campo

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