COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.

124 VOYAG~ AU TOCANTINS-ARAGUAYA. En amont de l'Estirão do Pau d'Arco, un petit furó ~ntre une ile basse et la rive droite toujours inondée et marécageuse. A neuf heures du matin c'est une chaleur vive dans un ciel clair : on dirait vraiment que c'est l'hiver qui finit ,et l'été qui commence. Sous ce~ latitudes 1' été doit, en effet, arriver bientôt. A l'Estirão do Pau d'Arco,. dans· sa partie amont, ' le campo, rive droite, accoste absolument la riviere. lei c'est une ouv.erture héante d'une cinquan– taine de metres au plu·s. L'herbe descend jusqu'au bas du ta]us <le la rivier~. . Dans cette région des campos, dont Jes abertas deviennent nombreuses sur la rive droite, nous rencontrons !'Aldeia do Pau d'Arco avec 2 haraques et environ 10 personnes . . Les ,e abertas )) de campo deviennent de plus en plus nombreuses; sans doute que le Campo Grande se poursuit dans l'intérieur à une petite dislance de la rive. Toútefoi:; des que les affieurements du campo cessent la rive :redevient marécageuse. En face, t·ive droite, au-dessous d'une assez forte chaine de mo~tagnes, parle travers de la pointe d'aval d'une ile centrale est le confluent du Ribeirão do Pau d'Arco avec des terres hautes au n0t·d et, au de]à de la rive actuel– Jement noyée, au sud, des campos ~vant d'arriver à la chaine de montagnes.

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