COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.
1 V_OYAGE AU TOCA TI r -ARAGUAY . 121 dissipe, nous p_oursuivons par un apres-midi lourd et brulant. Le soleil d'hiver, dans un ciel que ;oile légerement une fine poussiere de nuages gris, darde des rayons qui tombent sur nous aveç une chaleur de brasier. 19.· - Les rives sont toujours noyées. Le sont-elles sur une grande profon– deur? Y a-t-il seulement un « litloral fluvial » restant inondé? les marais s'é tendent-ils au loin dans l'intérieur? - La premiere hypothese me parait plus vraisemblable. Le TnAvEss.i'o no ConnEINH.A est niaintenant à peu pres completement Maloca de Déréké. couvert, et ne laisse voir à la surface que de Jégers conrants. Le travessão, l'été, est assez fort · et oblige à décharger en totalité ou en partie. Le canal es t au milieu de la rivi ere . Aujour<l'hui le bronillar<l du malin est sec; les loin– tains disparaissent sous une vapeur roussâ tre. L' Aldeia do Oorreinlw qui se trouvai.t sans donte primitivement plus en aval mais qui a gardé son nom bien qu'elle soit aujourd'hui à l'Estirão das Andorinhas, !'Aldeia do Corre inha est siluée tout en haut d ' une petite ba1·reira à pie. Elle se oompose d'une dizaine de petites bamques comptant une lrentaine d 'habitants. La pai·tie aval de l'Estirão das Andorinhas présente une riviiere élargie avec p lusieurs iles au cenfre· ou sllr les rives.
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