COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.

VOYA-GE AU TOCANTINS-ARA-GU Y profonde sous le courant écumeux de -la surface), mais lé plus souve.nt nous pouvons aliei' à la vara. Il nous arrive même,- assez fréquerúmenl, de tóuchee quelque pierre du fond; alors, -un instant, l'igarité s'arrêle net au milieu des poussées des eaux rapides et sautantes qúi miroitent an solei!. Parfois l'igariLé tremble, - 1ittéralement, - elle tremb]e snr place s:ms avancer ni reculer ~)ien que tous, le pilote comme les hommes donnent le maximum de leur effort. Une autre poussée plus adroite ou pJus · heureuse et or~ démarre · pour pou1·- . . ~ - -· - ·""-·- - .. - i- ... ~ ~~ --. Eo avnl d~ ln Cncboeirn Grnode. suivre, toujours dans ce 7° Travessão. Ce 7° Travessão est, en effet, assez long,– et peu·t être décomp~sé lui-même en trois travessões. L'éLé il faut ici déchargér les embarcations: · rna-intenant nous passons à l'espia. Nous passons . aussi à la: corde J'espace compris entre le 7° Travessão et · le 8ª Travessãõ, couct espace pl~in de courants violenls et pél'illeux. 2. - Par nn rnatin pluvieux úous passons le ge Tra,,ess~o, toujours pàrini des saranzaes; Ce 8º Travessão, le dernier de la Gamelleira (gamelleira: gran1 arhre du pays) , ce ge Trave~são se passe ·au gancho et à la forquifüa. Ori tra-. v~r~ d'abord un coin de sa't'am;al, puis on longe une pointe de terre noyée qL111 fait corps avec le saranzal, puis on arri~e it la riviere libre.

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