COUDREAU, Henri. Voyage au Tocantins - Araguaya: 31 décembre 1896 - 23 mai 1897. Paris: A. Lahure, 1897. 298 p.
... . .... 94 VOYAGE AU TOCA TINS-ARAGUAYA. . Des ch_aines de collines se montrent en amont, colli~es de peu d'élévation, mais.assez étendues. - -½es ·9ourants sont violents partont. Sur la •ríve droite, que nous ·suivons; nous ren.con_~r~:>ns de-nombreuses « pontas d'agua )) qui obligent, ponr quelques . \ . rnstan.ts, a redonble.r J'elforts pour doubler le petit cap. 1/ne_mqntague douhle -ferme l'estir_ão en amont et, au delà, une chaine se continue vers le sud, c'est la preniiere chaine un peu importante que nous rencontrons dans Ie Tocaritins-Araguaya. La hanalité premiere eles cours de 1a riviere fait place à des paysages plus accidentés : Ia rive gauche se borde de chaines de collines ou même de montagnes; quant à ]a rive droite elle reste basse et marécageuse, inondée SUL' de grandes étendues. Cependant, apres ces espaces has, ce sont des campos, des campos que l'on devine tres peu en retrait de la rive et qui parfois arrive_nt à la rive même par une << aberta )) de campo « agreste >), Nous nous arrêtons, rive droite, à une capuera. La casa parait a!-sez récente et pourtant elle est abandonnée. Des breurs mugissent dans te « campestre » qui entoure la casa. Pourquo~ le propriétaire a-t-il délaissé sa fazenda? l'ahandonne-t-jl définitivement? Le e, campestre >) ne parait pourtant pas mauvais; c'est une espece de campo semé cl\me garenne claire mais ou pousse naturellemcnt le véritable « capim agreste )) , la meilleure herbe de la prairie. Pourquoi Ia rive· de Goyaz se dépeuple-t-elle, tanclis que, au contraire, la rive Paraense va se peuplant peu à peu des propres éléments Govanos? ., D'ici à quelque distance en amon_t c'est l'Estirãó do Gorgullw. Pui§ c'est l'Estirc1o da Viraçtlosinlia. Puis c'est I'Estirüo da Viraçâo Grande. C'est 4-u _usé:\ge constant, pai' ici, de dónner eles· noms parliculiers aux estirões– principaux de b riviêre. · 2 6. - A l'extrémité amont de l'Estirão da Viraçãosinha, presqtie e'n face l!Ilha da Viraçãosin}:ia, . se trouve, rive :-Paraen~e, à une petite <listance daris l'intérienr, une petite fazenda de bétail. . De l'U:ha da Viraçãosinha en amont, c'est une Jongue jo1r1.rnée qui nous permet à peine de termiuer le long estirão, une journée ·saqs haraque an.cu ~ 1 e·. ' et avec assez peu de te'rre ferme sur les rives. A la fin du jour nous no_us
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