MOLIÈRE (pseudônimo). Tartuffe ou l'imposteur: comédie en cinq actes. Paris: Librairie Universelle, 1667. 94 p.
PUÉFACE AU TIIIÍATRE CLASSIQUE IX avec une foi profonde dans la bonté de l'entreprise, tout le succes que mérite ce Théâtre classique popu– laire. Et je souhaite surtout que ces pieces ainsi publiées avcc toutcs les illusions de _Ia représentation même - jusqu'à la musique parfois qui accompagne les jeux de scene - ·c1onnent a des jeunes gens le gout, l'amour eles grandes omvres de ce Moliere qui éternise le clair et retentissant rire français, de ce Corneille qui nous enseigne le devoir aux heures d'efforts patrio– tiques et fait comme un dairon retentir son : Qu'il mouríit! Rachel senlit naitre son geme en lisant, durant les heures de sa jeunesse de misere, les vers du grand Corneille : << Oh ! mon vicux Corneille ! n disait -elle avec ferveur dans Adrienne Leco1wrcur. Elle berça ses seize ans avec lcs rimes de Racine. Puisse quelque jcune fillc inconnue devenir une Rachel, s'enflammcr au feu de ces classiques mis ai;1si par une librairie populaire et par des éditeurs dévoués à la portée de tous les lcctcurs . . C'est ce que je souhaite, je le répete, ponr la renommée de cettc grande l\íaison ou revivent à côté des vivants dont les noms d'aujourd'hui formeront lc répertoire de demain, lcs illustres morts qui ont doté la France d'une littérature que les siecles ont faite Jeune encore de gloire et d'immortalilé! JULES CLARETIE, de l1Académie Fro.nçaise, Adrniaistrateur 1,énéral de Ia Cornédio-Françai,e,
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