MOLIÈRE (pseudônimo). Tartuffe ou l'imposteur: comédie en cinq actes. Paris: Librairie Universelle, 1667. 94 p.

LE TARTUFFE Qní vícndra tout à coup, et voudra des délais; Tantôt vous payerez de présages mauvais: Vous aurez fait d'un mort la rencontre fücheuse, CAssé quelque miroir, ou songé d'cau bourbeuse; Enfin, lc bon de tout, c'est qu'à d'autrcs qu'à lui On nc peut vous Iier, que vous nc disicz : "Oui.,, l\fois, pour mieux réussir, il est bon, ce me semble, Q.u'on ne vous trouve point tons deux parlant ensemhle. (A Valere.) S_ortcz; et, sans tarder, employcz vos amis Pour vous faire tonir cc qu'on vous a promis. (A Mariane.) Nous, allons réveiller les efforts de son frere. Et dans notre parti jcter la belle-mere. Adieu. VALEilE, à il{ariane. Quelques efforts que nous préparions tous, rlla plus grande espérance, à vrai dirc, est en vous. MARIANE, à Val~re. J e ne vous réponds pas des volontés d'un pere; Mais je ne serai point à d'autre qu'à Valere. VALERE Que vous me comblez d'nise I Et quoi que pulsse oser... DORINE Ah I jamais les amants ne sont las de jaser. Sortez, vom dis-je. VALERE qui sortait, revenant su1· SI!$ pa&. Enfin... DOIUNE Quel caquet est le vôtre 1 Tirez de cette part; ct vous, tirez de l'autre. (J)orine les por1sse chacwi pai' l'épaule et les oblige de se rctirer pa,• des portes di,ff'érentes.) FIN DU DEUXlEME ACTE.

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