MOLIÈRE (pseudônimo). Tartuffe ou l'imposteur: comédie en cinq actes. Paris: Librairie Universelle, 1667. 94 p.

AC.TE u, sck~E IV MAHIANE, en donnant aussi sa main. De quoi scrt tout cela~ DORINE Mon Dleu l vite, avanccz. Vous vous aimcz tons deux plus que vous ne l)cnsez. (Valere et .l!ariane se tiennenl que/que lemps 'par la main sans se regarder.) vn.trm, se toanwnt t>crs Mariane. Mais ne faites dane point les choses avec peine; Et regardcz un pen les gens sans nulle haine. (.Mariane se ionrne du côlé de Valere et Jait un petit sourire.j DORfaE A vous dire lc vrai, les amants sont bien fous l V.\LEnE, à .Jlariane. Oh çà 1 n'ai-jc pas licu de me plaindrc de vous ? Et, pour n'en point mentir, n'étes-vous pas méchantc De vous plairc à me dire une chose afiligeante ~ MAI\UNE Mais vous, n'êtes-vous pas l'hommc lo plus ingrat ?... DOIU~E Pour une autre saison laissons tout ce àébat, Et songeons à parer ce fàclieux mariage. MAlU.UiE Dís-nous dane qnels rcssorts il faut mettre en usage. DOIUNE Naus en ferons agir de loulcs les façons: (A. 11-fariane.) (A Valere.) Votre pere se moquc; ct cc sont des chansons. (A Mariane.) Mais, ponr vous, il vaut mieux qu:.à son exLravagance D\m doux conscntement vous prêtiez l'apparence, Afin qu'en cas d'alarme il vous so.1t plüs aisé De tirer en longueur cct hymen proposé. En attrapant du temps, à lout on remúdie. Tantót vous paycrez de quelque maladie,