MOLIÈRE (pseudônimo). Tartuffe ou l'imposteur: comédie en cinq actes. Paris: Librairie Universelle, 1667. 94 p.

AGTE II, SCJéNE H Si j'étais en sa place, un homme assurément Ne m'épouserait pas de force impunément; .Et je lui ferais voir, bientôt ç1prês la fête, Qu'une femme a toujours une vengearice prête.. ORGON, à Dorine. Donc de ce que je dis on ne fera nul cas? DORil'sE De quoi vous plaignez-vous? Je ne vous parle pas. ORGON Qu'est-ce que tu fais donc? D0RUiE Je me parle à moi-même. ORGON, àpart. For.t bien. Pour châtier son insolence extrême, 11 faut que je lui donne un revers .de ma main, (Jl se met en posture de donner un soufflet à Dorine, et, à chaque mot qu'il dit à sa filie, il se tourne pour regarder Dorine, qui se tient droite sans parler chague fois qu'Orgon la regarde.) Ma fllle, vous devez approuvcr mon dessein.. . Croire que le mari. .. que j'ai su vous élire.. . (A Dorine.) Que ne te parles-tu? (Il s'apprêie à lui donner le soufflet si elle répond.) DO-RINEi secouant la tête. Je n'ai rien à me dire. ORGON Encore un petit mot. DQRINE Il ne me plait pas, moi. ORGON Certes, je t'y guettais. DORINE Quelque solte, ma foi!. ..

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