MOLIÈRE (pseudônimo). Tartuffe ou l'imposteur: comédie en cinq actes. Paris: Librairie Universelle, 1667. 94 p.
86 LE TAUTUFFE OUGON, à part. Du meilleur de mon creur, je donnerais sur l'heure Les cent plus bcaux louis de ce qui me demeure, Et pouvoir, à plaisir, sur ce mufle asséner Lc plus grand coup de poing qui se puissc donner. CLBA:STE, bas, J Orgon. L,1.issez, ne gâtons rien. D.\:MIS A cette a~àace étrange J'ai peine à me tenir, et la main me démange. DOUINE A vec un si bon dos, ma foi, monsieur Loyal, Quclques coups de bâton ne vous siéraient pas mal. MONSIBUR LOYAL On pourrait bien punir ces paroles infàmes, Mamie; et l.'on décrete aussi contre les femmes. CLf;ANTE, à llfonsieur Loyal. Finissons touL cela, monsieur; c'en cst assez. Donnez tót ce papier, de gràce, et nous laisscz. MONSIEUR LOYAL Jusqu'au rcvoir. Le Cicl vous tienne tous en joiel OUGON Puisse-t-il te confondre, ct celui qui t'envoie 1 SCENE V ORGON, flL\.DAME f'ERNELLE, EL\\IIHE, CLÉANTE, MA.l:I.IANE, DAMIS, DOIUNE OUGON Eh bien I vous 1c voyez, ma mere, si j'ai droit; l:t vous pouvcz juger du reste par l'cxploit. Ses trahisons cntin vous sont-elles connucs? /
RkJQdWJsaXNoZXIy MjU4NjU0