Estudos sobre o Pará: limites do Estado

SEGUNDA PARTE 47 plus ou moins diplomates; elles ont ét6 données par le peuple de l'endroit, simple et peu lettré et qui n'a su que traduire, en langage imagé, la particularité géographigue qu'il avait sous les yeux. « Pour comprendre cette contrée, il suffit de s'y promener. Pour qui étudie le pays entre l'Aduacá et l'Oriximinã; l'Igarapé de Faro et le Sapucuá ao nord, l'Amazone au sud, il est im- possible de ne pas être frappé du' fait ele l'étonnante horizon- ~ talité elu pays entre les montagnes riveraines de l'Amazone au f'i _ sud, Serra de Parintins, Serra do Juruty, Serra elo Balaio, et les montagnesqui s'étendent au nord, ele la Boccado Yamundá à la Bocca do Trombetas, Serra elo Jamary, Serra do Valha- / me-Deus, Serra do Sapucuá et ses prolongements orientaux. · Entre ces deux lignes de montagnes, à l'exception ele quelques rares ilots ele terres hautes d'ailleurs peu étendues, tout est plat, tout est bas. L'hiver, l'eau couvre pendant eles mois entiers la \ plus grande partie du pays. Une crue dépassant de 2 métres ~ i -Y. le niveau hàbituel des fortes crues couvrirait tout et il n'y ) aurait plus là sur une vingtaine de kilometres de largeur, ou rnême de la chaí'ne du nord à la chaí'ne elu sud, il n'y aurait plus là qu'un Amazone ext raordinariament élargi, l'Amazone eles temps prirnitifs, eles toutes dernieres périodes géologiques. Depuis lors, comme partout, le fl euve s'est retiré peu à peu, ses í'les se sont agrandies, et aujourd'hui, en dehors du lit prin- cipal elu granel fleuve, ce n'est plus qu'une vaste zone allu- ( vionnaire semée ele lacs, coupée de paranás et de furos, un archipel qui n'est ni du Yamundá ni du Trombetas, mais de l',\ rnazone. » Este clucidamento da geographia da região limitrophe tem para o litígio territoral não pequena importancia, porque, se a confluencia do Yamundá fica no lago de Faro, e indiscu- •

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